Transmission et Télétransmission de l’art au bénéfice des patients : impact de l’avancée de la société

Nathalie Bondil est une muséologue et historienne de l’art française et canadienne. Après avoir été la première femme à diriger le Musée des beaux-arts de Montréal pendant plus de 10 ans, elle est aujourd’hui directrice du musée et des expositions à l’Institut du Monde Arabe à Paris. Elle promeut le rôle thérapeutique, social et éducatif des musées et a initié de nombreux projets-pilotes en inclusion, arts et santé, et art-thérapie. Elle a développé le concept de « muséothérapie » qu’elle enseigne à l’École du Louvre.

Olivier Beauchet est gériatre-neurologue, professeur à la Faculté de Médecine de l’Université de Montréal. Expert international du vieillissement depuis plus de 20 ans, il pratique une recherche pragmatique au service des personnes âgées en les repositionnant au cœur des processus de développement de solutions. Dès 2011, il s’est intéressé à une télésanté faite pour et par les personnes aînées. Expert au Ministère Québécois de la Santé et des Services Sociaux durant la première vague de la pandémie COVID-19, il a créé, validé et déployé l’outil clinique d’évaluation socio-gériatrique, nommé ESOGER, destiné aux personnes aînées confinées à domicile.

Gilles Allali est neurologue, professeur à l’Université de Lausanne et directeur du centre Leenaards de la mémoire. Le domaine de recherche de Gilles Allali est l’étude des relations entre les fonctions motrices et les capacités cognitives, plus particulièrement le contrôle de la marche, ainsi que l’étude du vieillissement pathologique. Dans le cadre de collaborations internationales, il a identifié des marqueurs clinico-biologiques de vieillissement pathologiques qui ont conduit à améliorer l’identification des patients à risque de démence. Plus récemment, il s’est intéressé aux complications neurologiques du SARS-CoV-2, plus particulièrement aux atteintes cérébrovasculaires et à l’encéphalopathie liée au virus.

Idir Chatar est danseur professionnel et neuropsychologue, ancien élève du Pôle National Supérieur de Danse Rosella Hightower de Cannes.  Il travaille avec différentes compagnies de danse (cie la Parenthèse, cie acontretemps danse, the will Corp) et des théâtres (théâtres des calanques). Dans le cadre de son doctorat à l’Université Côte d’Azur, en partenariat avec le Pôle Santé Danse de Mougins, il s’intéresse à l’intérêt de l’intelligence artificielle et des capteurs physiologiques dans l’évaluation des déterminants neuropsychiatriques et moteurs du risque de blessure chez les danseurs. 

Constance Lafontaine est la directrice adjointe d’ACT (Ageing + Communication + Technologies). Dans le cadre de son travail avec ACT, elle développe et dirige des projets de recherche-action participative et de création de recherche avec des partenaires montréalais. Elle explore également les intersections de l’animalité et du vieillissement humain et non humain, y compris en sondant les temporalités multi-espèces. Constance termine également un doctorat en communication à l’Université Concordia, où elle se concentre sur les intersections entre les discours sur le réchauffement climatique et les spectacles animaliers contemporains, en se concentrant sur les expositions d’ours polaires au Canada.

Valeria Manera est coordinatrice de projets de recherche au sein de l’équipe CoBTeK de l’Université Côte d’Azur depuis 2013. Elle possède un master en psychologie clinique et un doctorat en sciences cognitives. Ses domaines d’expertise concernent la reconnaissance et la régulation des émotions et la prévention de la démence. Dans l’équipe CoBTeK, elle travaille sur l’utilisation des nouvelles technologies (jeux sérieux, la réalité virtuelle, capteurs) et la télésanté pour le dépistage et le traitement non-pharmacologique de l’apathie et des troubles cognitifs chez la personne âgée. Elle a longtemps fait de la recherche à l’Université de Leuven (Belgique) et au Laboratoire de Psychophysiologie de Stanford (Californie). Elle est chercheuse dans l’équipe française du projet européen In-MINDD.

Alexandra Plonka est orthophoniste,  doctorante en neurosciences au sein de l’équipe CoBTeK de l’Université Côte d’Azur. Après l’obtention d’une bourse de thèse de l’Institut NeuroMod, sa thèse l’amène à travailler sur la modélisation d’un système d’analyse graphique et gestuelle dans le diagnostic précoce des Aphasies Progressives Primaires. Elle fait partie de l’équipe ayant contribué aux recommandations du projet IMPACT.

Kim Sawchuk est professeure au département d’études en communication de l’Université Concordia (Montréal) et directrice du laboratoire ACT (Ageing + Communication + Technologies). Depuis 1996, elle travail sur l’âge, le vieillissement et son impact culturel. Elle est connue pour ses recherches sur les personnes âgées et les téléphones portables menées avec le Dr Barbara Crow de l’Université York ainsi que pour ses travaux de recherche dans Critical Disability Studies. Elle a été pendant six ans rédactrice en chef du Journal canadien des communications (www.cjc-online.ca) et est co-rédactrice en chef de Wi: journal of mobile media (www.wi-not.ca) . En plus de ses recherches universitaires, Sawchuk a cofondé en 1996 le StudioXX, un centre de recherche féministe et d’arts médiatiques à Montréal.

Clair Vandersteen est chirurgien ORL, praticien hospitalier à l’Institut de la Face et du Cou de Nice, et doctorant au sein de l’équipe CoBTeK de l’Université Côte d’Azur. Il se spécialise dans les troubles de l’odorat et l’olfaction. Ses travaux de thèse portent sur l’évaluation morpho-fonctionnelle neurocognitive de la perte olfactive post-COVID ou en lien avec une atteinte neurodégénérative. Il fait partie de l’équipe ayant contribué aux recommandations du projet IMPACT.